vendredi 31 mai 2019

Du coté de... la propreté de nos rues

Voici un projet mené par l'école Maternelle de la Madrague de Montredon, dans le but de sensibiliser les habitants du quartier à respecter leur cadre de vie et ses habitants.

Les enfants de l'école maternelle ont :

-dessiné des affiches
-exprimé leur colère (que la maîtresse a rapportée par écrit)
-confectionné des pochoirs (destinés à marquer les trottoirs)

Dès la semaine prochaine, les enfants vont installer et distribuer ces différents supports dans les rues du quartier.

En espérant que leurs messages soient entendus...





Pour rappel, voici ce que dit le code pénal :
"Les déjections canines sont autorisées dans les seuls caniveaux à l'exception des parties de ces caniveaux qui se trouvent à l'intérieur des passages pour piétons. En dehors des cas précités, les déjections canines sont interdites sur les voies publiques, les trottoirs, les espaces verts publics, les espaces des jeux publics pour enfants et ce par mesure d'hygiène publique. 
Tout propriétaire ou possesseur de chien est tenu de procéder immédiatement par tout moyen approprié au ramassage des déjections canines sur toute ou partie du domaine public communal. En cas de non-respect de l'interdiction, l'infraction est passible d'une contravention de 1ère classe."



mardi 21 mai 2019

Du coté de... nos calanques

A la veille de la journée mondiale de la biodiversité, le Parc national des Calanques est heureux d’annoncer le lancement de Mes Calanques, une application mobile et citoyenne permettant au grand public de découvrir le patrimoine naturel et culturel des Calanques et de s’engager dans sa préservation.

A télécharger sur
Apple store
Google Play

Le communiqué de presse :

samedi 18 mai 2019

Du coté de... la circulation

Voici le manifeste du collectif Mars Mob, pour régler les problèmes de circulation de nos quartiers.
La version intégrale peut être consultée ici: https://marsmob.org/manifeste/


mercredi 15 mai 2019

Du coté du... Théâtre NoNo




VENDREDI 
17 MAI à partir de 19:00 
FESTIVAL LES MUSIQUES   
en co-réalisation avec le gmem-CNCM-marseille 
Une réjouissante et vivifiante « expérience » musicale traversée par l'esprit de ce diable de Stravinsky ! Une soirée résolument haute en couleur et qui ne ménagera pas son lot de surprises ! Dedans, dehors, la musique d'aujourd'hui s'invite dans tous les espaces du Théâtre NoNo.
TROIS ! – Concert en plein air I Jardin du Théâtre NoNo I 19:00
ENTRÉE LIBRE 
Trois improvisateurs inclassables unis par un même désir : s'amuser sérieusement en s'affranchissant des frontières.
Avec Jean-Marc Montera, Jean-François Pauvros & Guigou Chenevier
Émergences #1 & #2 – Concert installation I Clairière du Théâtre NoNo I 20:00 & 22:30
ENTRÉE LIBRE
Un événement dédié aux compositeurs des classes d'écriture du Conservatoire et de la Cité de la Musique de Marseille.

The Other (In) Side – Spectacle musical I Grande Salle I 21:00
TARIFS : 13€ I AMIS NONO : 10€ I -25 ANS : 6€
Excentrique voire même parodique, la mise en scène de «The Other (In)Side», drôle comme un film de Tati, nous entraîne en pente douce vers la folie burlesque d'un spectacle en train de se faire.
Pour cette pièce, Benjamin de la Fuente revisite «L'Histoire du soldat» de Stravinsky dans un piège scénique imaginé par Jos HoubenAvec les musiciens de l'ensemble TM+
Pour la 1ère fois, le Festival Les Musiques est accueilli au Théâtre NoNo ! Une formidable occasion sans doute d'éprouver ensemble le charme, l'inattendu des 1ère fois…
PROCHAINEMENT AU THÉÂTRE NONO : 
14 & 15 JUIN 
LES ÉPHEMÈRES I THÉÂTRE
Avec les élèves de l'école du Cerisier

28 JUIN
JEUX DE MASSACRE I THÉÂTRE
Avec le théâtre amateur 

RÉSERVATIONS
www.theatre-nono.com
04 91 75 64 59
I reservation@theatre-nono.com
Crédit photo : Pierre Gondart & DR

35 traverse de Carthage I 13008 Marseille 
 04 91 75 64 59 I www.theatre-nono.com


lundi 13 mai 2019

Du coté du... tourisme de masse

Villes archi-bondées, sites endommagés, quartiers vidés de leur âme… Les effets négatifs du tourisme de masse se font de plus en plus sentir un peu partout sur la planète. Comment éviter que les touristes ne tuent le tourisme ?

Certains sites ou villes prennent des mesures pour se protéger... à quand nos quartiers et le Parc National des Calanques ?

Voici deux articles illustrant les mesures de limitations du tourisme de masse :

https://lactualite.com/societe/malades-du-tourisme/

https://www.businessinsider.fr/ces-14-destinations-ont-du-prendre-des-mesures-face-au-tourisme-de-masse/


Du coté de... la Fondation du camps des Milles

La Fondation du Camp des Milles - Mémoire et Éducation  est un établissement sans but lucratif, reconnu d'utilité publique par décret du Premier ministre en date du 25 février 2009.
Elle avait pour mission d'aménager les espaces et bâtiments de l'ancienne tuilerie des Milles devenue entre 1939 et 1942 camp d'internement et de déportation, pour en faire un haut-lieu de Mémoire et d'Histoire au service de l'Éducation citoyenne et de la culture.
Elle est aujourd’hui en charge de la gestion et du développement du Site-Mémorial du Camp des Milles, ainsi que des activités d'accueil des publics, de formation, de culture, de recherche et de coopération internationale.

La Fondation du camp des Milles redoute
la montée des extrêmes

Un article dans le Monde :

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/06/la-fondation-du-camp-des-milles-redoute-la-montee-des-extremes_5458704_3210.html

dimanche 12 mai 2019

Du coté de... Marseille et Philippe Carrese

Un texte désenchanté de Philippe Carrese qui a enflammé la toile à sa sortie.
Philippe Carrese est un écrivain, scénariste et dessinateur français, qui a écrit et réalisé plus de 400 épisodes de "Plus belle la vie".
Il est né le 6 avril 1956 à Marseille et est mort récemment, le 5 mai 2019.






J’ai plus envie… le texte original de Philippe Carrese.

« J’ai plus envie » est une chronique parue en 2006 dans le défunt magazine « Mars Mag ». Ce texte coup de gueule circule sur la toile depuis quelques temps, dans son intégralité.  Depuis 2006, pas grand'chose n’a changé, malheureusement…


J’AI PLUS ENVIE

J’ai plus envie…

J’ai plus envie de me prendre le quart-monde dans la gueule chaque fois que je mets un pied sur la Canebière.

Je m’apprêtais à écrire une chronique rafraîchissante pour un magazine d’été riant, bien décidé à taire mes énervements habituels. J’avais pris de bonnes résolutions, rangé ma parano dans ma poche et mes colères avec mes tenues d’hiver, au fond d’un placard. Je m’apprêtais même à faire de l’humour. Quelques fois, j’y arrive. Mais voilà… Une randonnée pédestre éprouvante entre les Cinq Avenues et le cours d’Estienne d’Orves a sapé mon moral et éradiqué mes résolutions optimistes.

J’ai plus envie de relativiser. J’ai plus envie de faire de l’humour. Et j’ai plus envie de subir ce cauchemar quotidien…

J’ai plus envie de supporter toute la misère du monde à chaque coin de rue.

J’ai plus envie de slalomer sans cesse entre des culs-de-jatte mendiants, des épaves avinées et des cartons d’emballages de fast-foods abandonnés sur le bitume chaotique du premier arrondissement.

J’ai plus envie de cette odeur de pourriture qui me saute à la gorge, de cette odeur d’urine à tous les angles de travioles, de cette odeur de merdes de chiens écrasées sur tous les trottoirs, de ces relents de transpiration et de crasse sur les banquettes arrière du 41.

J’ai plus envie de perdre des heures en bagnole dans un centre-ville laid, dévasté par manque total de prise de conscience individuelle et d’organisation collective.

J’ai plus envie de voir ma difficile survie professionnelle lézardée par des bureaucrates en R.T.T, assenant au petit peuple que la voiture est un luxe inutile, eux qui n’ont sans doute plus pris un metro depuis des lustres.

J’ai plus envie de me retrouver sur le parvis de la gare Saint Charles à onze heures du soir avec mes jambes et ma mauvaise humeur comme alternative à l’absence totale de transports en commun et à la présence suspecte de rares transports individuels qui frisent l’escroquerie.

J’ai plus envie.

J’ai plus envie de baisser les yeux devant l’indolence arrogante de jeunes connards.

J’ai plus envie de jouer les voitures-balais pour de malheureux touristes étrangers bouleversés, fraîchement dévalisés par des crétins sans loi ni repère.

J’ai plus envie de me retrouver à chercher des mots d’apaisement et à soliloquer des propos hypocrites sur la fraternité et la tolérance lorsque mes enfants se font racketter en bas de ma ruelle.

J’ai plus envie de me laisser railler par ces troupeaux d’abrutis incultes, vociférants et bruyants au milieu des trottoirs qui n’ont qu’une douzaine de mots à leur vocabulaire, dont le mot « respect » qu’ils utilisent comme une rengaine sans en connaître le sens.

J’ai plus envie de contempler mon environnement urbain saccagé par des tags bâclés et des graffitis bourrés de fautes d’orthographe. L’illettrisme est un vrai fléau, il plombe même l’ardeur des vandales.

Et aussi

J’ai plus envie de voir les dernières bastides mises à bas, les derniers jardins effacés d’un trait négligent sur des plans d’architectes en mal de terrains à lotir.

J’ai plus envie de cette ville qui saccage son passé historique sous les assauts des promoteurs (le comblement de l’îlot Malaval est une honte).

J’ai plus envie de cette ville qui perd sa mémoire au profit du béton.

Et encore

J’ai plus envie d’écouter poliment les commentaires avisés des journalistes parisiens en mal de clichés, plus envie d’entendre leurs discours lénifiants sur la formidable mixité marseillaise. Elle est où, la mixité ? De la rue Thiers au boulevard des Dames, la décrépitude est monochrome.

J’ai plus envie de traverser le quartier Saint Lazare et de me croire à Kaboul.

J’ai plus envie non plus de me fader encore et toujours les exposés béats de mes concitoyens fortunés, tous persuadés que le milieu de la cité phocéenne se situe entre la rue Jean Mermoz et le boulevard Lord Duveen. Désolé les gars, le centre ville, à Marseille, c’est au milieu du cloaque, pas à Saint Giniez. Tous les naufrages économiques de l’histoire récente de ma ville tournent autour de cette erreur fondamentale d’appréciation de la haute bourgeoisie locale.

J’ai plus envie de ce manque d’imagination institutionnalisé, plus envie de palabrer sans fin avec des parents dont la seule idée d’avenir pour leur progéniture se résume à : « un boulot à la mairie ou au département ».

J’ai plus envie d’entendre les mots « tranquille » « on s’arrange » « hé c’est bon, allez, ha » prononcés paresseusement par des piliers de bistrots.

J’ai plus envie de ce manque de rigueur élevé en principe de vie.

J’ai plus envie de l’incivisme, plus envie de la médiocrité comme religion, plus envie du manque d’ambition comme profession de foi.

J’ai plus envie des discours placebo autour de l’équipe locale de foot en lieu et place d’une vraie réflexion sur la culture populaire. J’ai plus envie non plus de me tordre à payer des impôts démesurés et de subir l’insalubrité à longueur de vie.

J’ai plus envie de m’excuser d’être Marseillais devant chaque nouveau venu croisé, décontenancé par sa découverte de ma ville… Ma ville !

Et pourtant, Marseille…

Pourquoi j’ai plus droit à ma ville ? Merde !

Philippe Carrese, pour Mars Mag, juillet 2006

Du coté de... la fête de secteur

Cette année encore, la Mairie des 6e et 8e arrondissements organise sa traditionnelle Fête du Secteur, qui se tiendra le samedi 25 mai prochain.
Pour sa 4ème édition, Bagatelle nous plongera dans l'univers merveilleux des Comédies Musciales !



vendredi 3 mai 2019

Du coté du... Mont Rose

Des étudiants en master de l'Espi (Ecole Supérieure des Professions Immobilières) ont monté en intégralité des projets d'aménagement pour le site du Mont-Rose, dans le cadre du "business game" du Club Immobilier Marseille Provence.

Un article dans La Provence :
https://www.laprovence.com/article/economie/5481986/la-minute-immo-des-etudiants-marseillais-imaginent-un-destin-pour-un-quartier-delaisse.html




jeudi 2 mai 2019

Du coté de... l'équipe médiation littoral

L'équipe Médiation Littoral de la Régie Service 13 a le plaisir de vous inviter à un moment de convivialité pour le démarrage de la saison estivale.

Rendez-vous le mercredi 8 mai 2019
de 16h30 à 17h30
Place Florence Arthaud


mercredi 1 mai 2019

Du coté du... 1er mai


Bon 1er mai à tous.

Et dès le 2 mai, reprenons nos actions pour la defense de notre quartier et de son environnement, dans la bonne humeur, avec des gens de bonne volonté qui se respectent. 

Cordialement
La Présidente