jeudi 19 décembre 2019

Du coté des... projets immobiliers trop gros

Un projet immobilier à la Pointe Rouge auquel s'opposent les riverains.
Merci à Carmen de nous avoir communiqué cet article paru dans la Marseillaise





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samedi 14 décembre 2019

Du coté de... la dépollution du littoral Sud

Suite à l'intervention de Monsieur MORAINE, Maire des 6e et 8e arrondissements, concernant les travaux de mise en sécurité du littoral Sud, veuillez trouver la réponse adressée par Monsieur Le Trionnaire, Directeur Régional PACA de l'ADEME.



mercredi 11 décembre 2019

Du coté de... Legré Mante et les toitures en amiante

Voici la lettre de la Présidente de notre CIQ adressée à Ginkgo concernant le retrait des toitures en amiante sur le site Legré-Mante :



mercredi 4 décembre 2019

Du coté de... la fête de Noël du CIQ

Rappel important :
La fête de Noël pour les enfants du CIQ aura lieu ce dimanche à la Pointe Rouge.

Tous les enfants du quartier (ainsi que leurs parents bien sûr) sont attendus

Au programme:

-Spectacle de Magie
-Passage du Père Noël qui distribuera bonbons et chocolats
-Goûter

Pour rappel, voici les photos de la fête de l'an dernier qui a été un grand succès :
http://ciqmadrague.blogspot.com/2018/12/du-cote-de-la-fete-de-noel_28.html


Rendez-vous le Dimanche 8 décembre à 14h
à la maison de la mer (Pointe Rouge)


Cette année, la fête de Noël aura lieu à la Maison de la Mer (ASPTT), à la Pointe Rouge dans une grande salle avec vue mer :

Nous organisons un co-voiturage pour nous y rendre. Si vous souhaiter en profiter, contacter nous à l'adresse : ciq.madrague@gmail.com


vendredi 22 novembre 2019

Du coté de... Legré-Mante. Episode 3: le futur de Legré Mante


LE FUTUR DE LEGRE MANTE

Fichier pdf à télécharger ici

Force est de constater qu’à l’arrivée du nouveau propriétaire, la mobilisation est toujours forte et rassemble CIQ, associations et habitants.
GINKGO s’est engagé dans une démarche de dialogue afin de nous tenir informé de leur méthode et de l’avancement du projet.
Le 3 novembre 2017, en réunion publique, GINKGO a présenté son groupe et sa façon de travailler.
A cette occasion GINKGO a été tout de suite informé des points essentiels sur lesquels tout le monde est d’accord, d’autant que, dans leur projet, la dépollution ira de pair avec des constructions à venir, savoir :
-        Une dépollution sans danger
-        Le règlement des problèmes récurrents liés à l’assainissement, la circulation et le stationnement
-        Un projet qui s’inscrive dans le cadre de vie, en harmonie avec le bâti et le mode de vie
-        Une étude sur l’incidence environnementale, Parc National des Calanques, loi littoral oblige
En 2018 nous avons reçu un certain nombre d’études techniques provisoires concernant :
Fiche de sondage / prélèvements du sol ; plans d’implantation des investigations ; rapport d’analyse pour l’environnement ; diagnostic complémentaire parcelles A B et C, investigations des milieux sols, eaux superficielles, sédiments et gaz de sols.
Étude d’impact circulatoire, synthèse de travail mené par l’architecte des bâtiments de France et le principe architectural de la rénovation / réhabilitation des anciens bâtiments ainsi qu’une présentation de l’étude de trafic.
Ces documents nous ont souvent été remis tardivement.  
En 2018 deux réunions publiques ont été organisées :
-         Le 27 mars : présentation de l’état d’avancement de l’IEM (Interprétation de l'État des Milieux)
-         Le 23 juin : point d’avancement de l’IEM et de la tierce expertise ; présentation de l’état d’avancement du plan de gestion ; les hypothèses de travail sur les grandes lignes directrices du projet
-        La réunion prévue le 5 décembre 2018 a été reportée au 26 janvier 2019 en raison de la communication trop tardive : présentation de la synthèse de l’IEM et de la trame du plan de gestion encore en cours d’expertise

Puis en 2019 ont eu lieu des réunions thématiques, plus techniques.

-        Le 12 juin : Environnement et IEM
-        Le 24 juillet : plan de gestion lié au projet d’aménagement
-        Le 16 octobre : mobilité
-        Le 13 novembre : pré permis et méthode de plan de conception des travaux : non abordé vu les nombreuses questions sur lesquelles sont revenus les participants.
-        Le 18 décembre : A venir : assainissement et plan de conception des travaux
Il faudra que GINKGO nous disent en quoi il a fait évolué son projet depuis 2018, au vu des nombreux questionnements qui ont été présentés au cours des réunions thématiques.

C'est-à-dire en quoi il tient compte des préoccupations essentielles des riverains et des associations dédiées.

Nous vous invitons à venir le 23 novembre à 10 h au CMA.
(2 traverse de la Marbrerie)
Nous vous exposerons le projet dépollution et urbanisme.
Nous échangerons sur les décisions à prendre.



mardi 19 novembre 2019

Du coté du... ciné-débat (mer et colline)

CINÉ-DÉBAT

le mercredi 27 novembre 2019 à 19 h 30
au Centre Social Mer et Colline

Le film « La bella gente » sera suivi d'un débat animé par Maurizio Longano, intervenant en italien au centre social Mer et Colline.



lundi 18 novembre 2019

Du coté de... Legré-Mante. Episode 2: le passé récent

LE PASSÉ RÉCENT DE LEGRÉ-MANTE

Fichier pdf à télécharger ici.

Le 20 août 2009 Monsieur le Préfet va enjoindre au mandataire liquidateur de mettre le site en sécurité et de proposer un échéancier de réalisation des études environnementales et un mémoire de réhabilitation du site. Confié à ANTEA. 
Rappelons ici le principe pollueur payeur…
Le 20 octobre 2010, le propriétaire SFPTM (société française de produits tartriques MANTE), devant le tribunal de commerce, s’engage à reprendre les obligations de son locataire la SAS LEGRE MANTE.
Le 21 décembre 2010 ANTEA dépose pour le compte de la SFTPM un mémoire de réhabilitation.
C’est dans ces conditions, en raison du coût de plus de 9 millions d’euros et en vue d’une opération immobilière juteuse, que le propriétaire de la société SFPTM signe un compromis avec le promoteur OCEANIS.
Devant la mobilisation de la population riveraine, des marseillais et des associations, OCEANIS va s’adjoindre la société VALGO.
Malgré des réunions souvent houleuses mais force de propositions, le promoteur dépose, sans rien dire, le plan de gestion et une étude complémentaire élaboré par VALGO en 2011 et dépose un permis de construire pour chaque parcelle, celle en bord de mer appelée B, celle en fond de propriété C et la plus grande et la principale A. Permis délivré le 4 novembre 2011.
Le régime de la dépollution ressort de la responsabilité de l’entrepreneur et de l’État représenté par Monsieur le Préfet et ses services dont la DREAL.
C’est la raison pour laquelle, Monsieur le Préfet, après avis du Conseil Départemental de l’Environnement et des risques Sanitaire se technologiques et le rapport du Directeur Régional de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement prend deux arrêts :
1)     Celui du 13 février 2012, concernant les modalités de dépollution des parcelles A et C
« La pollution recensée est actuellement inacceptable pour la santé publique. 
Les travaux de dépollution pour permettre une nouvelle utilisation compatible avec la zone urbanisée environnante sont estimés à 9 M€.
Compte tenu de ce montant, un projet de construction de logements est envisagé et apparait acceptable et conforme à la doctrine de traitement de sites et sols pollués »

2)     Celui du 9 juillet 2012, concernant les modalités de dépollution de la parcelle B
« La parcelle B ne représente que 10% de la surface totale du site mais son impact n’est pas des moindres en raison :
-        De son ancienne vocation de véritable décharge des déchets provenant de l’activité industrielle voisine
-        De la caractérisation de ces déchets par une pollution aux métaux lourds et métalloïdes
-        De problèmes d’érosion de ces matériaux, liés à un risque d’effondrement de la falaise et à la présence de la mer en pied de ce gisement de déchets
La pérennisation de cette situation est inacceptable pour la santé publique.
Un arrêté préfectoral interdit la consommation de moules et d’oursins sur la portion du littoral sud marseillais incluant ce site
Il n’est pas prévu une dépollution totale pour des raisons financières et environnementales (…) »

Ces arrêtés sont toujours en cours de validité. Ils sont particulièrement contestés. 
C’est en qualité d’avocat du CIQ et du CSLS que j’ai adressé à Monsieur le Préfet en mars 2017 une note intitulée « questions et observations » et que j’ai été reçue pour exposer nos doutes sur ces modalités de dépollution.
Quant au projet immobilier, il consistait sur la parcelle A en la démolition des bâtiments existants et la construction de 6 bâtiments de 286 logements en collectifs et commerces, sur la parcelle C 34 villas et sur la parcelle B, 6 villas.
Le CIQ de la Madrague de Montredon, après une longue bataille juridique a fait annuler le permis des logements et commerces. Sachez qu’il est apparu au CIQ et ses Conseils que très probablement l’annulation des permis demandée de la parcelle A, si elle était acceptée, ne permettrait pas à OCEANIS de réaliser les permis de construire sur les parcelles C et B pour des questions financières évidentes.
Pari gagné. Tout a été annulé devant le tribunal administratif le 4 juillet 2013 puis devant la cour administrative d’appel le 6 octobre 2016.
Soulignons ici le rôle du service d'urbanisme de la Mairie de Marseille, qui n’a eu de cesse de délivrer tout au long de la procédure devant le tribunal administratif des permis de construire modificatifs au fur et à mesure des arguments soulevés !!!
Les permis modificatifs des 15 mai et 4 juin 2013 seront annulés par le tribunal administratif le 30 mars 2017 et par la cour le 22 mai 2018.
Un nouveau permis délivré le 25 juin 2014 sera retiré par la Mairie sur demande de monsieur le Préfet.
En attendant le site, certes sécurisé, est en l’état et plus particulièrement ses toitures amiantées défoncées et dégradées.
Mais il est resté de cette expérience une grande méfiance et une mobilisation constante
C’est dans ces conditions que le 20 juillet 2017 la société GINKGO, spécialisée dans la revalorisation durable des friches industrielles, est devenue propriétaire de la SFPTM par achats de ses actions. C’est donc à elle désormais qu’incombe la dépollution.

dimanche 17 novembre 2019

Du coté du... Parc National des Calanques

Un message du LIFE Habitats Calanques :


Bonjour,

Pour prendre soin du littoral qui vous est cher, le Parc national des Calanques vous informe de l’intervention prochaine de ses agents et de ses partenaires dans votre quartier. Dans le cadre du projet LIFE Habitats Calanques, plusieurs travaux sont programmés.

·         Des plantations d’une espèce protégée (Astragale de Marseille) se dérouleront pendant le mois de novembre. Les sites bénéficiant de plantations seront signalés par la mise en place de poteaux pour éviter le piétinement des plants.

·         Des travaux d’arrachage de plantes exotiques envahissantes (Agave d’Amérique, Figuier de barbarie) et de replantation de plantes locales sont prévus sur les espaces naturels du Mont-Rose. Ceux-ci se dérouleront entre mi-novembre et mi-décembre.

·         L’aménagement de sentiers de randonnée est également prévu au premier semestre 2020. A proximité de votre domicile, ceux-ci concerneront notamment les secteurs du Cap Croisette ainsi que l’itinéraire Callelongue - Marseilleveyre. La mise en œuvre de ces aménagements entraînera la fermeture temporaire de certaines portions de sentiers. Des solutions alternatives vous permettront toutefois de randonner dans les Calanques.

Pour découvrir les enjeux et les actions du programme LIFE Habitats Calanques* et découvrir les opportunités vous permettant de vous impliquer :



Réunion publique d'information
suivie d'une visite commentée au Mont-Rose et d'un apéritif

Le 24 novembre 2019, de 10h à 12h
au CMA des Calanques
2, traverse de la Marbrerie, 13008 Marseille
inscription : secretariat@calanques-parcnational.fr


* Pour information, le LIFE Habitats Calanques est un programme qui se déroule jusqu’en décembre 2022, coordonné par l’ARPE-ARB et mobilise l’ensemble des partenaires ci-dessous pour une action commune permettant de préserver et valoriser notre littoral.

Partenaires du LIFE : Agence Régionale Pour l’Environnement-Agence Régionale pour la Biodiversité, Parc national des Calanques, Conservatoire Botanique National Méditerranéen, Aix-Marseille Université, Conservatoire du littoral, Naturoscope, Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône, Ville de Marseille

mercredi 6 novembre 2019

Du coté de... Legré-Mante. Episode 1: le passé historique

LE PASSÉ HISTORIQUE DE LEGRÉ-MANTE

Fichier pdf à télécharger ici.


L’histoire industrielle des calanques et de la Madrague de Montredon remonte à la 2nde moitié du 19ème siècle.
Dans Marseille - au Rouet et au Prado par exemple - et dans toute la région, fleurissaient de nombreuses usines de plomb, de soude etc… Notamment pour la fabrication du fameux savon de Marseille.
Leurs nuisances ont amené la population et les Maires de certaines Communes à contester leur implantation. 
L’Etat et les tribunaux ont fini par demander à ces entrepreneurs, malgré un certain nombre de mesures prises pour y remédier, de déplacer leurs usines les plus polluantes vers un endroit « désertique » … Le littoral sud et les Calanques
La partie sud des Calanques va rapidement voir apparaitre ces usines :
-        Samena en 1809                         (soude)
-        Col de Sormiou en 1814              (soude)
-        Les Goudes en 1825                   (soude)
-        Callelongue en 1849                   (soude)
-        L’Escalette en 1851                     (plomb)
-        Les Goudes en 1854                   (plomb)
-        Les Goudes en 1856                   (raffinage de soufre)
-        Col de Sormiou en 1863              (épuration de pétrole)
-        Le Bestouan en 1856                  (hauts fourneaux)
-        Port Miou en 1896                       (carrière)
La partie nord des Calanques verra apparaitre 2 usines plus tard, à cause et malgré l’existence, à la MADRAGUE DE MONTREDON, de constructions, de population, d’une végétation unique et de cultures agricoles et de loisirs. Et d’une activité de pêche d’où ce quartier tire son nom.
-        La Madrague de Montredon en 1884      (verrerie - Ets Verminck)
-        La Madrague de Montredon en 1873      (plomb brut ; zinc et soude - Ets ROUX)
Ainsi à cette période pas moins de 12 usines polluantes sur 8 sites !!
Ayons une pensée pour tous ceux qui y ont travaillé, de 20 à 200 personnes selon l’usine, en majorité des Piémontais, des Toscans et quelques Français. En effet Ils effectuaient des tâches dures, dangereuses dans des sites enclavés. Ce qui n’était pas de nature à attirer les autochtones. Il y eu même du travail forcé d’enfants à l’usine de la Verrerie… Et beaucoup de malades…
Rapidement en effet, il apparait que l’impact environnemental et humain des différentes productions industrielles implantées dans les Calanques, tous azimut, est lourd de conséquences.

L’idée va germer qu’il faut construire des carneaux ou cheminées rampantes pour évacuer plus loin les fumées lourdement toxiques. Malheureusement ce fut une mauvaise idée… Ces condensats vont polluer les sols les sources et les puits et même les fonds marins.
Pollutions marines aggravées par celles de l’émissaire de Cortiou et celles des boues rouges de Gardanne.
Alors pourtant que dès 1821, le Préfet d’alors décrivait ce littoral pour la richesse de sa biodiversité. 
Toutes ces usines ont utilisés des processus de fabrication qui ont généré des pollutions très dangereuses pour l’Homme et l’environnement, flore et faune. A l’époque, de l’acide sulfurique, chlorhydrique, etc… 
De sorte que l’air la terre et la mer sont contaminés. A court, moyen et long terme.
C’est la raison pour laquelle on trouve encore aujourd’hui notamment du plomb, de l’arsenic, du cadmium, de l’antimoine, du zinc, du mercure du cuivre, des gaz en sous-sol…
C’est la raison pour laquelle les études qui sont actuellement menées, dont une étude sur l’air, ont pour objet de déterminer la source de pollution et la nocivité de ces produits, en fonction de leur concentration, pour adapter les modalités de dépollution. Sachant que la dépollution est faite non pas pour dépolluer mais pour dépolluer en fonction d’un projet, ici urbanistique.
Nous y reviendrons dans le chapitre « le futur de LEGRE MANTE » et lors de la réunion publique du 23 novembre 2019 à 10 h au CMA, 2 traverse de la Marbrerie. Dont le nom évoque aussi les activités locales… 
« Notre » usine connaitra une succession de propriétaires :
-        D’abord de 1873 à 1884 : la société Hilarion ROUX et Cie qui deviendra en 1875 la Compagnie Française des Mines de Laurium. Il fera faillite à cause de problèmes financiers de ses établissements en Afrique et des événements à Madagascar. Elle y fabrique du plomb brut, du zinc et de la soude.

-        Ensuite en 1887 : la société MANTE et LEGRE qui rachète l’usine aux enchères et qui deviendra Mante et Cie en 1902 puis MANTE SA en 1925. Elle fabriquera alors de l’acide tartrique à usage pharmaceutique et alimentaire. Un arrêté préfectoral d’exploitation est pris le 13 avril 1888.

-        Enfin en 1979 le groupe MARGNAT-TASSY rachète l’usine via la société française de produits tartriques MANTE (SFPTM)
C’est sa société LEGRE MANTE SAS, locataire, qui fabriquera à partir de produits issus de l’activité vinicole de l’acide tartrique, du sel de seignette et de la crème de tartre.
Cet exploitant voit, en raison du caractère polluant de son activité, son usine classée en ICPE (installation classée pour la protection de l’environnement) et des prescriptions spéciales lui sont imposées par un premier arrêté préfectoral du 11 janvier 1982.
Mais il ne respecte pas les réglementations imposées, pour diverses raisons : Bruit odeurs et déversement dans la mer d’eau soufrée etc…
Le 17 juin 2009 par arrêté préfectoral son activité est suspendue la nuit de 22 h à 7 h du matin. 
Le 23 juillet 2009 elle sera mise en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Marseille.