Ce blog est réalisé par et pour les habitants de ce quartier du 8ème arrondissement de Marseille
jeudi 11 décembre 2014
samedi 6 décembre 2014
lundi 10 novembre 2014
COMMEMORATION DU 11 NOVEMBRE
à 9h15 devant le monument aux morts
Eglise de la Madrague de Montredon
Du 11 NOVEMBRE 1914 / 2014 Un Centenaire
En cette année du Centenaire de cette terrible guerre le
CIQ de la Madrague Montredon, la Rose et la Verrerie, vous remercie tous d’
être présents ce matin Mmes et Mrs habitants de nos quartiers, Mmes et Mrs
les élus merci d’avoir répondu à notre appel
En 2014, la France vit au rythme de multiples évènements
autour du Centenaire de la première guerre mondiale : un conflit aussi
dévastateur que traumatisant.
La menace pèse depuis 1913
Deux attitudes s’affrontent :ceux
pour qui la guerre est inévitable face à l’agressivité allemande c’est la
position de l’Union sacrée ciment d’une nation des droites et de l’église
catholique et ceux en grand nombre qui répondent à l’appel pacifiste du
socialiste Jean Jaurès qui a tout fait pour éviter cette guerre en
disant que son moteur était le choc des intérêts, le danger est venu de la mise
en place de rivalités haineuses, chauvinisme et nationalisme exacerbé au sein de l’Europe ; Jaurès avait compris que la guerre était à nos
portes, il a été assassiné au Café du Croissant le 31 juillet 1914 rien
n’empêchera la guerre.
Le 1er septembre
1914 l’ordre de mobilisation générale est donné, l’opinion française est
convaincue de l’ aggréssion allemande, 4 millions d’ hommes de 23 à 48 ans sont
appelés, tous partent sans hésiter.
Un militaire :le
maréchal Joffre cumule tous les pouvoirs, et devient le chef de la France en
état de siège pendant que le parlement est ajourné. La république est malade
La population qui reste à
l’arrière doit faire face à une guerre plus longue que prévue : il
faut soigner les blessés, aider de toute part, la solidarité s ‘organise,
écoles et églises sont réquisitionnées, c’est le vide social d’hommes, les
femmes les remplacent aux champs et à l’usine, elles travaillent et font aussi
bien que les hommes.
La guerre dure, la
croyance en la victoire est alors
maintenue par le mensonge et la censure des militaires et de l’état, on
continue à exalter le patriotisme et la haine des allemands y compris chez les
enfants dans les écoles : la France est championne du progrès et du droit.
Dans les tranchées toutes les souffrances endurées par les soldats leurs font perdre espoir de paix . L’union sacrée
s’essouffle dès 1917 : rationnement, inflation, vie chère, les soldats
meurent dans la boue, le froid, sont de vraies loques , des mutineries ont
lieu, la majorité de ces soldats étaient des civils et pas des militaires, ils
ne comprennent pas cette guerre sans résultat, il y a une réelle lassitude
morale, la tentative de paix échoue en 1917, Clémenceau le vieux radical
civil avec son gouvernement autoritaire reprend le pouvoir sur les militaires
avec une politique de guerre de la terre brûlée
malgré son surnom de « père la victoire ! » mais quelle victoire ?.
L’armistice sera signée le
11 novembre 1918 , le traité de Versailles signé en 1919 établira la seule
responsabilité de l’Allemagne .
Mais la diplomatie en
Europe n’a pas joué son rôle ce sera un lourd
danger pour l’avenir.
Ces
années se solderont par 10
millions de morts dont 1millions 400 000 en France et autant en Allemagne, des
générations de moins de 50 ans sont
décimées, d’innombrables blessés , estropiés les « gueules cassées »
vrais fantômes de guerre hanteront tout le restant de leur vie les rues de nos villes,
les veuves, les orphelins. La folie sera interminable plus de 4 ans , elle fait
mentir les chefs militaires qui avaient promis de chaque côté pour vaincre les
résistances de l’emporter rapidement ; dès septembre 1914 ce n’est pas la
guerre en chantant la fleur au fusil mais l’hécatombe des centaines de milliers
de morts et ce n’est pas fini viendra Verdun l’enfer sur terre en 1916, le
chemin des dames en 1917 où se trouve le village de Craonne qui a donné son nom
à une chanson dit toute la révolte profonde des soldats :
« Adieu
la vie, adieu l’amour, adieu toutes les femmes, c’est bien fini, c’est pour
toujours de cette guerre infâme »
On fusillera pour l’exemple quand l’exaspération se fera
plus pressante sur le front comme en 1917, d’autant que se manifesteront des
scènes de fraternisation entre soldats français et allemands à noël d’une
tranchée à l’autre. La France en 1998 rendra leur honneur à ces fusillés.
Respect et mémoire aussi pour tous les poilus venus d’ailleurs : soldats
indigènes des nombreux pays d’afrique, des 4 coin de l’empire colonial venus se
battre et mourir pour la France.
100
ans après, les historiens
parlent de responsabilités partagées : les intérêts des puissances ,
Russie, Autriche Hongrie ,Allemagne, France ont des rivalités qui sont
grosses d’un partage du monde,ce qui ressortira au traité de versailles.
Jean
Jaurès avait pourtant lancé à la chambre des députés le 7 mars 1895 :
« toute
notre société violente et chaotique même quand elle veut la paix, même quand
elle est en état d’apparent repos, porte en elle la guerre comme la nuée
dormante porte l’orage » hélas le XX ème siècle confirmera avec les
atrocités de la 2ème guerre mondiale cette sombre phrase, les germes
étaient déjà présents dès 1919
Cette
guerre a remué les bas fonds de l’âme humaine.
Ce qui importe 100 ans après « c’est la continuité de
l’action, c’est le perpétuel éveil de la pensée et de la conscience, c’est la
vraie sauvegarde, là est la garantie de l’avenir de paix » comme le disait
encore Jean Jaurès
Le
monde a changé mais les conflits s’éternisent, se multiplient dans le monde,
les fabricants et vendeurs d’arment comptent leurs profits comme les mères
leurs enfants morts
Alors, ensemble, faisons tout pour que les générations
futures commémorent des centenaires de la PAIX
Et
en l’honneur de tous les disparus dont les monuments aux morts , les places de villages, les rues des
villes portent les noms, contre l’oubli
observons ensemble une minute de silence. Je vous remercie
Pour le CIQ
Pierrette Forest
lundi 20 octobre 2014
mercredi 1 octobre 2014
LEGRE MANTE - ARTICLE MARSACTU - Par Benoît Gilles, le 30 septembre 2014
Cap Marin à Legré Mante : les dessous d'un retrait de permis
Flickr/Sophie Roques
Finie la carte postale des belles villas accrochées à la colline de
la Madrague de Montredon avec le bleu marin pour seul horizon. Annoncé mi-septembre par le promoteur Océanis, le retrait du permis de construire de l'opération Cap Marin
renvoie les plans sur l'avenir de l'ancien usine Legré Mante à ce
qu'elle est toujours aujourd'hui : une friche polluée par des siècles
d'activités industrielles. Or, depuis cette communication d'Océanis,
l'ensemble des acteurs institutionnels fait silence tant sur les
circonstances qui ont provoqué ce retrait que sur ses conséquences.
Sur le passé d'abord. Peu habitué à communiquer sur ses projets, le promoteur s'en tient aujourd'hui à un commentaire limité des raisons de ce retrait. "Les choses sont assez claires : en juillet, nous avions un permis valablement obtenu. Cela signifie que les travaux auraient pu immédiatement commencer." Or, dans la foulée de l'obtention de ce nouveau permis, limité à 250 logements, l'opposition des riverains reprend de plus belle avec le dépôt de nouveaux recours gracieux et contentieux. Or, "si une réalisation doit se faire, nous souhaitons qu'elle se fasse dans un esprit de partenariat en bonne intelligence avec le voisinage comme avec l'ensemble des élus", commente-t-on encore du côté d'Océanis.
Or, d'après des informations que nous n'avons pas pu recouper auprès de la préfecture, la Ville aurait reçu un courrier du préfet qui annonçait prolonger ce contrôle de légalité, mentionnant notamment une attention ministérielle appuyée sur le suivi de la dépollution du site. Cette mention - si elle est avérée - peut faire référence à l'action d'une autre élue du secteur, la conseillère municipale socialiste Annie Levy-Mozziconacci. Toujours dans la foulée de la manifestation devant les grilles de l'usine, cette dernière a écrit à la ministre de l'Écologie, Ségolène Royal et à sa collègue de la Santé, Marisol Touraine. "Je me suis saisie du dossier en le regardant avec l'oeil du médecin. J'ai donc écrit ce courrier aux ministères notamment pour que soit mise en place une commission d'experts indépendants qui réalise une étude d'impact de la dépollution." Du côté du ministère de l'écologie du développement durable, et particulièrement de la direction de prévention des risques, on ne confirme pas être intervenu dans un dossier "dont la règle et qu'il doit être suivi à l'échelon local par la Direction régionale de l'environnement de l'aménagement et du logement".
Le maire de secteur, Yves Moraine, préfère se réjouir de ce nouveau tournant : "Il faut se féliciter de la façon dont les services de l'Etat sont intervenus dans ce dossier. Certains auraient pu mal le prendre mais, je crois au contraire que cela doit nous permettre d'obtenir la plus grande unanimité possible sur le devenir du site". Même s'il s'en défend, cette attitude tranche avec la façon dont le projet était soutenu jusque-là par la Ville. Ainsi, printemps 2013, la veille de l'audience du tribunal administratif qui devait statuer sur un recours à l'encontre d'un précédent permis, la Ville avait accordé un permis modificatif qui répondait à certains griefs des plaignants. Visiblement, Ville et Etat souhaitent sortir le dossier Legré Mante de cette ornière judiciaire. "Certes, on aurait pu se dire qu'il suffisait d'attendre la décision du tribunal administratif sur les recours mais ce n'était satisfaisant pour personne, constate le maire de secteur. En revanche, je soutiens mordicus qu'il faut un projet immobilier pour mettre fin à cette verrue urbaine." Quitte à ce qu'un comité de suivi soit mis en place avec les riverains "et un médecin" pour suivre l'ensemble des travaux.
Sa collègue, adjointe à l'urbanisme, Laure-Agnès Caradec pagaie dans le même sens : "Nous sommes prêts à travailler collégialement à une solution qui puisse convenir à tout le monde en terme d'accessibilité mais aussi de raccordement au réseau d'assainissement et bien sûr de dépollution." En passant, l'élue glisse le montant de la facture supposée des opérations de dépollution "évaluée entre 14 et 16 millions d'euros". Et c'est là le noeud du problème.
Or, dans un jugement d'octobre 2010 déjà cité par Marsactu le tribunal de commerce mentionnait : "la Société française des produits tartriques Mante (SFPTM) s’engage à reprendre toutes les formalités et opérations de dépollution qui auraient normalement dues incomber à l'ancien exploitant du site". Le propriétaire se substitue donc - sur le plan légal - à l'ancien exploitant liquidé en 2009. Le principe est celui du pollueur-payeur. A la charge de l'Etat de le faire respecter. "C'est pour cette raison que je suis pour un projet immobilier, explique encore Moraine. Cela permettra de payer la charge foncière qu'un marché aux potiers ne pourrait pas assumer".
Quel que soit le projet qui voit le jour sur les pentes des collines de Marseilleveyre - musée, maison des calanques, parc urbain, lotissement de taille réduite ou parking pour promeneurs - il faudra que le terrain soit dépollué et accessible. Tout le monde est donc d'accord pour tourner la page industrielle du site dans la plus grande sérénité. Celle qui suit est toujours blanche avec un gros chèque à payer pour qu'un nouveau projet y soit dessiné.
Sur le passé d'abord. Peu habitué à communiquer sur ses projets, le promoteur s'en tient aujourd'hui à un commentaire limité des raisons de ce retrait. "Les choses sont assez claires : en juillet, nous avions un permis valablement obtenu. Cela signifie que les travaux auraient pu immédiatement commencer." Or, dans la foulée de l'obtention de ce nouveau permis, limité à 250 logements, l'opposition des riverains reprend de plus belle avec le dépôt de nouveaux recours gracieux et contentieux. Or, "si une réalisation doit se faire, nous souhaitons qu'elle se fasse dans un esprit de partenariat en bonne intelligence avec le voisinage comme avec l'ensemble des élus", commente-t-on encore du côté d'Océanis.
Contrôle de légalité prolongé
Il ne leur a pas échappé qu'un certain nombre d'élus locaux d'opposition étaient au côté des habitants pour contester le permis accordé par la Ville à ce projet immobilier. Le 10 août dernier, l'ancienne conseillère communautaire communiste et toujours élue de secteur Marie-Françoise Palloix était présente pour manifester devant les grilles de l'usine. Le lendemain, l'élue recevait un courrier du préfet de région. Dans cette lettre, Michel Cadot lui précise que ledit permis fait toujours "l"objet d'un examen attentif de [ses] services au titre du contrôle de légalité dont le délai expire au 3 septembre". Et il ajoute :
Les conclusions de ce contrôle m'amèneront, si
nécessaire, à formuler des remarques et demandes d'informations
complémentaires qui prolongeront le délai qui m'est imparti pour
finaliser le contrôle de légalité.
Le préfet conclut le courrier en évoquant la possibilité d'une réunion de l'ensemble des acteurs "à la rentrée 2014". Une date est même fixée. "Nous avons eu une invitation pour le 5 septembre, raconte l'élue communiste. Or,
la veille, j'ai eu un mail de son cabinet pour me dire que la réunion
était annulée sans plus d'explications. Je me suis dit : « Aïe ! Il y a
engambi »". Marie-Françoise Palloix n'entend alors plus parler de réunion jusqu'à l'annonce d'Océanis.Or, d'après des informations que nous n'avons pas pu recouper auprès de la préfecture, la Ville aurait reçu un courrier du préfet qui annonçait prolonger ce contrôle de légalité, mentionnant notamment une attention ministérielle appuyée sur le suivi de la dépollution du site. Cette mention - si elle est avérée - peut faire référence à l'action d'une autre élue du secteur, la conseillère municipale socialiste Annie Levy-Mozziconacci. Toujours dans la foulée de la manifestation devant les grilles de l'usine, cette dernière a écrit à la ministre de l'Écologie, Ségolène Royal et à sa collègue de la Santé, Marisol Touraine. "Je me suis saisie du dossier en le regardant avec l'oeil du médecin. J'ai donc écrit ce courrier aux ministères notamment pour que soit mise en place une commission d'experts indépendants qui réalise une étude d'impact de la dépollution." Du côté du ministère de l'écologie du développement durable, et particulièrement de la direction de prévention des risques, on ne confirme pas être intervenu dans un dossier "dont la règle et qu'il doit être suivi à l'échelon local par la Direction régionale de l'environnement de l'aménagement et du logement".
"Il faut un projet immobilier"
Suite, ou pas, à ces courriers, la Préfecture a fait savoir à la Ville que le projet n'était pas réalisable en l'état. Début septembre, des réunions ont donc eu lieu entre les services concernés pour trouver une issue positive. C'est à la suite de ces rencontres que le promoteur a pris la décision de retirer son permis, facilitant une réécriture plus concertée.Le maire de secteur, Yves Moraine, préfère se réjouir de ce nouveau tournant : "Il faut se féliciter de la façon dont les services de l'Etat sont intervenus dans ce dossier. Certains auraient pu mal le prendre mais, je crois au contraire que cela doit nous permettre d'obtenir la plus grande unanimité possible sur le devenir du site". Même s'il s'en défend, cette attitude tranche avec la façon dont le projet était soutenu jusque-là par la Ville. Ainsi, printemps 2013, la veille de l'audience du tribunal administratif qui devait statuer sur un recours à l'encontre d'un précédent permis, la Ville avait accordé un permis modificatif qui répondait à certains griefs des plaignants. Visiblement, Ville et Etat souhaitent sortir le dossier Legré Mante de cette ornière judiciaire. "Certes, on aurait pu se dire qu'il suffisait d'attendre la décision du tribunal administratif sur les recours mais ce n'était satisfaisant pour personne, constate le maire de secteur. En revanche, je soutiens mordicus qu'il faut un projet immobilier pour mettre fin à cette verrue urbaine." Quitte à ce qu'un comité de suivi soit mis en place avec les riverains "et un médecin" pour suivre l'ensemble des travaux.
Sa collègue, adjointe à l'urbanisme, Laure-Agnès Caradec pagaie dans le même sens : "Nous sommes prêts à travailler collégialement à une solution qui puisse convenir à tout le monde en terme d'accessibilité mais aussi de raccordement au réseau d'assainissement et bien sûr de dépollution." En passant, l'élue glisse le montant de la facture supposée des opérations de dépollution "évaluée entre 14 et 16 millions d'euros". Et c'est là le noeud du problème.
Qui va payer la dépollution ?
Jusque-là, Océanis avait annoncé être prêt à assumer le coût de la dépollution du site en lieu et place du propriétaire avec qui une convention avait été signée. D'après nos informations, sa mise en oeuvre est soumise à une condition : obtenir un permis valide avant d'entamer les travaux. Or, à partir du moment où leur permis est retiré, plus rien ne les oblige à mettre un centime sur le site. "Nous sommes bien clairs sur ce point : ni l'Etat, ni la Ville ne paiera la dépollution, reprend Yves Moraine. C'est l'affaire du promoteur et du propriétaire qui doivent la faire réaliser dans les règles édictés par les services de l'Etat". Si Océanis ne peut pas réaliser le projet immobilier à la hauteur de ces coûts initiaux, c'est à l'Etat que va revenir la charge de faire dépolluer le terrain par son ancien propriétaire, la société SFPTM. Son dernier dirigeant connu est Benjamin Margnat, l'un des héritiers de la société spécialisée dans le commerce viticole qui a acquis l'usine marseillaise à la fin des années 70.Or, dans un jugement d'octobre 2010 déjà cité par Marsactu le tribunal de commerce mentionnait : "la Société française des produits tartriques Mante (SFPTM) s’engage à reprendre toutes les formalités et opérations de dépollution qui auraient normalement dues incomber à l'ancien exploitant du site". Le propriétaire se substitue donc - sur le plan légal - à l'ancien exploitant liquidé en 2009. Le principe est celui du pollueur-payeur. A la charge de l'Etat de le faire respecter. "C'est pour cette raison que je suis pour un projet immobilier, explique encore Moraine. Cela permettra de payer la charge foncière qu'un marché aux potiers ne pourrait pas assumer".
Quel que soit le projet qui voit le jour sur les pentes des collines de Marseilleveyre - musée, maison des calanques, parc urbain, lotissement de taille réduite ou parking pour promeneurs - il faudra que le terrain soit dépollué et accessible. Tout le monde est donc d'accord pour tourner la page industrielle du site dans la plus grande sérénité. Celle qui suit est toujours blanche avec un gros chèque à payer pour qu'un nouveau projet y soit dessiné.
Par Benoît Gilles, le 30 septembre 2014
lundi 29 septembre 2014
LE CENTRE SOCIAL MER ET COLLINE EN DANGER
NOUS AVONS BESOIN DE VOUS ! MOBILISONS NOUS POUR LE SEUL CENTRE SOCIAL DE NOS QUARTIERS QUI MENE UN TRAVAIL REMARQUABLE DEPUIS DE NOMBREUSES ANNEES
Les administrateurs et les salariés du centre social Mer et Colline.
Suite
à la nouvelle cartographie de la Politique de la Ville qui exclut les
quartiers Montredon-Verrerie des quartiers prioritaires, le centre
social Mer et Colline va perdre des financements avec des conséquences
lourdes pour le secteur.
La
perte de ces financements impacterait non seulement l’équilibre
budgétaire du centre social mais elle affecterait également
l’organisation de ses ressources humaines et conduirait à de nombreux
licenciements.
Nous vous invitons à venir nous rejoindre pour manifester
le jeudi 2 octobre 2014 à 9 h 30
devant la Préfecture.
Nous comptons sur votre présence à tous.
La survie de notre centre social est en jeu ! Montrons notre force collective et notre détermination !
Marie-Hélène PIGNOL - Assistante de direction
Centre Social Mer et Colline
16 boulevard de la Verrerie
13008 Marseille
Tel : 04 91 72 22 91
Fax : 04 91 72 70 09
mardi 23 septembre 2014
Affaire LEGRE MANTE (SUITE)
Suite
à l’annonce médiatisée du promoteur Océanis, relative au retrait du
4éme permis de construire (quid des 3 autres) sur le site de l’ancienne
usine de Legré-Mante, le CIQ de la Madrague de Montredon, la Rose, la
Verrerie déclare :
Le
CIQ de la Madrague de Montredon, la Rose, la Verrerie en première ligne
sur le terrain juridique, ainsi que les CIQ environnants (Samena, Escalette, Callelongue,Montredon), les Associations et Comité des Riverains du Littoral Sud qui l’ont soutenu prennent acte de cette nouvelle.
Nous
pensons que cette gigantesque opération immobilière est, en tout état
de cause, impossible à mettre en oeuvre dans un lieu aussi spécifique et
emblématique, en bordure du Parc National Naturel des Calanques.
Nous espérons que toutes les autorités responsables prendront les mesures qui s’imposent pour que soient enfin réglés les problèmes de fond, notamment :
- la dépollution en tenant compte d’un élément primordial qui est la santé des populations,
- la circulation,
- l’assainissement,
- le respect du caractère villageois du quartier.
Nous
attendons avec impatience de connaître les mesures actuellement
entreprises par les services de l’état, la Mairie, la Communauté
Urbaine, le Parc National Naturel des Calanques et le promoteur.
En
conclusion, seules des études menées par un comité d’experts
indépendants et légitime dans les domaines ici concernés, permettront de
poser les bases d’une requalification adaptée pour ce site »
Pour le CIQ
mercredi 27 août 2014
Affaire Legre mante
La forte mobilisation des citoyens et des habitants de
nos quartiers auprès du Préfet pour demander qu'il saisisse le tribunal
administratif a eu des répercutions : la principale:
Une réunion aura lieu en Préfecture à la demande du Préfet début septembreNous vous tiendrons fidèlement informés, restons mobilisés
Yves Galtier
lundi 11 août 2014
vendredi 1 août 2014
jeudi 24 juillet 2014
LEGRE MANTE......ET UN ..ET DEUX....ET TROIS.....ET QUATRE ....PERMIS DE CONSTRUIRE
ET UN ..ET DEUX....ET TROIS.....ET QUATRE ....PERMIS DE CONSTRUIRE
Délivrés à OCEANIS, par la Commune pour SIX IMMEUBLES sur la parcelle principale de l'usine LEGRE MANTE.
Nous allons examiner le dossier et nous vous tiendrons informé.
Délivrés à OCEANIS, par la Commune pour SIX IMMEUBLES sur la parcelle principale de l'usine LEGRE MANTE.
Nous allons examiner le dossier et nous vous tiendrons informé.
mercredi 9 juillet 2014
mardi 1 juillet 2014
MANIFESTATION DU 22 JUIN : DES ELUS AU SERVICE DE QUI ?
LA MANIFESTATION DU 22 JUIN A RASSEMBLE DE NOMBREUSES PERSONNES VENUES EXPRIMER LE RAS LE BOL D'UNE GESTION URBAINE ET DE CIRCULATION DÉPLORABLE ET DANGEREUSE , TANT SUR LE PLAN TECHNIQUE QUE POLITIQUE
AUX PORTES DU PARC NATIONAL DES CALANQUES
AUX PORTES DU PARC NATIONAL DES CALANQUES
La densification depuis 20 ans de ces quartiers comprenant une seule route sans aucun aménagement adapté (transports collectifs, parkings relais, route de délestage...) et la réalisation d'un plan de circulation "à la Devos" tout aussi INEFFICACE QU'INCONGRU ( réalisation un dispositif de circulation où près de 5000 véhicules sont obligés de faire un grand détour pour déboucher sur une rue de 3 mètres de large il fallait l'imaginer créant de graves nuisances pour les riverains encore aujourd'hui)
ont depuis trois ans aggravé une situation déjà bien problématique.
ont depuis trois ans aggravé une situation déjà bien problématique.
Aujourd'hui, les riverains, calanqueurs, touristes sont à présent confrontés à un problème de santé publique, le Préfet ayant été saisi à cet égard, toujours en attente de sa réponse....
Quelles sont les propositions de la Mairie ?
Pour l'instant
AUCUNE !!
LA MAIRIE DE SECTEUR ATTEND LES ÉTUDES ???? études de quoi , on se le demande ....
Pour l'instant
AUCUNE !!
LA MAIRIE DE SECTEUR ATTEND LES ÉTUDES ???? études de quoi , on se le demande ....
qu'en est il des aménagements qui devaient avoir lieu après la concertation de toutes les associations du littoral sud réunies en 2013 ?
- signalétique ?
- aménagement carrefour Amphitrite ? et la sortie du Port
- aménagement carrefour Montmarre ?
- ralentisseurs et aménagements sur le Grand Large ?
- restitution étude d'une voie de délestage ?
- navettes maritimes ?
- pistes cyclables le long du canal de la campagne Pastré, et Avenue du Grand Large ?
- déviation par le bd Chancel ?
- navettes maritimes ?
- pistes cyclables le long du canal de la campagne Pastré, et Avenue du Grand Large ?
- déviation par le bd Chancel ?
au lieu de cela, non prévu dans la concertation :
-Un aménagement (inutile et couteux ) à la Pointe Rouge ( le 3ème en 10 ans !)
- La réfection du Rond Point de Pastré "le plus cher du monde " refait 4 fois depuis 8 mois !!
et d'autres projets en perspectives ......ceux là pas du tout souhaités par les riverains !! et qui profitent à qui ?
- Un permis de construire de 300 logements sur un terrain pollué....
- Un bar de nuit (ou boite de nuit...) sur la route de Saména à l'Escalette en plein coeur du parc National Naturel des Calanques
- Un projet d’hôtel au Mont Rose !
- Un projet d’hôtel au Mont Rose !
A QUAND LES VRAIES DECISIONS, LES VRAIES REALISATIONS, CELLES QUI SERVENT L'INTERET GENERAL DES RIVERAINS ET AUTRES TOURISTES, ET NON PLUS CELLES DE QUELQUES PARTICULIERS
lundi 30 juin 2014
vendredi 27 juin 2014
Article édifiant de Julien Vinzent /Marsactu: Bar musical de l'Escalette : l'État et la Ville ont laissé faire le bétonnage
Bar musical de l'Escalette : l'État et la Ville ont laissé faire le bétonnage
Julien Vinzent/Marsactu
Un plateau à flanc de rochers, trois blockhaus, dont un reconverti en
resto, de mystérieux blocs de béton cylindriques, des structures
métalliques. Cette scène surréaliste s'offre aux regards des
plaisanciers qui longent le port de l'Escalette (8e arrondissement) à
l'entrée des calanques de Marseille. Ce chantier sauvage a dû s'arrêter
sur injonction du parc national il y a quelques jours. Mais toute cette
histoire a un air de déjà-vu pour les riverains de la route des Goudes. À
Noël 2012, ils avaient fait stopper un tractopelle qui opérait en face,
côté collines, pour un projet de galerie d'art sans aucune autorisation.
Déjà, se mélangeaient un ancien site industriel pollué, un porteur de
projet douteux, un certain relâchement des services officiels... et un
emplacement de rêve. Le Belvédère, petit nom de cette parcelle de 15 000
m2 qui plonge dans la calanque du Mauvais Pas décuple ces éléments dans un cocktail capiteux.
Cela fait plusieurs années déjà que le site suscite des projets : restaurant dans la continuité de l'établissement fermé en 1988, salle des mariages et dernièrement "bar musical", traduit par beaucoup en "boîte de nuit". D'où ce recadrage de Jean-Claude Mendossa, directeur du Bazar (boulevard Rabatau) et futur locataire de "La Marina" - si toutefois le projet réussit :
Rien à voir avec le fait que Jean-Claude Mendossa ait fait la campagne de l'UMP dans le 6/8, au moins sur son compte Twitter personnel... "Je l'ai vu une fois pendant la campagne, je ne le connaissais pas et on me l'a présenté. Mais ce n'est qu'il y a quelques semaines - alors qu'il avait déposé le dossier en novembre auprès de l'adjointe à la police municipale - que j'ai été prévenu du projet et qu'il est venu me voir. Je l'ai aussi écouté d'une oreille attentive parce que j'avais assisté à une assemblée générale du CIQ Rabatau où la présidente l'a remercié d'avoir pris les choses en main sur le stationnement, le bruit, les bagarres... Je me suis dit qu'il devait être un bon professionnel."
Historiquement, la transformation en restaurant de ce blockhaus de la Seconde guerre mondiale a été faite hors de tout cadre légal. Fermé en 1988, il a été racheté dix ans plus tard par Jean Levakis, gérant de nombreuses sociétés immobilières et dont le nom était encore récemment associé au golf Borély. Au fil des années, les travaux se succèderont, au grand dam des riverains et de certains élus, notamment communistes, pour qui tout cela se fait "sans permis".
Des permis, il y en a pourtant bien eu. L'État, compétent à la place de la mairie en matière d'urbanisme car le terrain est situé dans le site classé des Calanques, a donné son accord... du moins jusqu'à un certain point. En 1998, un mur de clôture de deux mètres de haut est monté. Entrave "à l'accès au domaine public maritime", s'étonnent les riverains. Consultée par Marsactu aux archives municipales[1], la déclaration préalable de travaux a pourtant été signée par le secrétaire général de la préfecture, après avis favorable de l'architecte des bâtiments de France et de la commission départementale des sites. Seul l'Atelier du patrimoine de la ville de Marseille a, par deux fois, signifié son désaccord.
Le "sarcophage" censé confiner la pollution (photo ci-dessus) dépasse en tout cas largement le coup de peinture présenté dans le dossier. En le compulsant aux Archives municipales[2], on s'étonne d'ailleurs de découvrir derrière la façade ce qui ressemble à une seconde demande de travaux : certains plans évoquent la "sécurisation de pieds de talus", des "apports de terre", une "plantation de pins", sur le lieu-même où ont été aperçus récemment les engins de chantier. Le formulaire rempli par Jean Levakis annonce même noir sur blanc la création de 12 places de stationnement.
Ces éléments ne semblent à aucun moment pris en compte dans l'avis des autorités, qui s'en tiennent à un "ravalement de façade". Le rapport d'instruction des services municipaux de l'urbanisme précise même "stationnement : inchangé". On peut s'étonner d'une telle légèreté dans l'examen de la part de la Ville, mais aussi des services de l'État. Si la totalité du projet avait été pris en compte, c'est en fait l'accord du ministre de l'Écologie qui aurait été requis.
Et maintenant ? "On lui a demandé de déposer une nouvelle demande, car ça peut être régularisable. Si ça ne l'est pas, ça ira devant le tribunal", assure Laure-Agnès Caradec, adjointe à l'urbanisme à la ville de Marseille. Depuis sa création en 2012, c'est cependant le parc national qui est compétent pour autoriser d'éventuels travaux mais surtout l'ouverture d'une activité nouvelle dans le cœur de parc (en l'occurrence un "bar musical"). Le dossier, bien plus fourni que ceux remplis en 1998 et 2008, devra passer devant le conseil scientifique avant accord du directeur du parc national.
Pour compléter ce tableau certes impressionniste mais frappant, Olivier Alzine, gérant du Bazar, auparavant patron de La Maronaise, située un peu plus loin aux Goudes, est cité dans l'ordonnance de renvoi du récent procès Campanella. Il y est présenté comme "défavorablement connu des services de police". En 2010, il avait été interpellé dans le cadre du coup de filet sur le yacht où se trouvaient Gérald Campanella ainsi que Bernard Barresi et sa compagne. Son "seul tort a été de se rendre à Golfe-Juan au moment de l'opération", commentait La Provence lors de sa rapide libération. Son seul tort est peut-être ici de trop aimer la route des Goudes...
[1] Archives municipales de Marseille, cote 1231W2999. Retour.
[2] Archives municipales de Marseille, cote 1350W45. Retour.
Cela fait plusieurs années déjà que le site suscite des projets : restaurant dans la continuité de l'établissement fermé en 1988, salle des mariages et dernièrement "bar musical", traduit par beaucoup en "boîte de nuit". D'où ce recadrage de Jean-Claude Mendossa, directeur du Bazar (boulevard Rabatau) et futur locataire de "La Marina" - si toutefois le projet réussit :
Ce n'est pas une discothèque que l'on fait mais un
bar musical qui fermera à 2 heures du matin. On ne va pas refaire la
Maronaise, il faut arrêter de raconter n'importe quoi ! On fait les
choses professionnellement, les autorisations [de musique amplifiée] ne
sont accordées que pour 3 ou 4 mois, ce n'est pas dans notre intérêt de
faire n'importe quoi.
L'idée a reçu le soutien notable d'Yves Moraine, le maire UMP du 6/8. Ou plutôt l'absence de "refus de principe, corrige-t-il. On
ne peut se plaindre que Marseille est un désert nocturne et refuser
l’ouverture d’un bar, surtout dans une zone où la densité urbaine est
peu importante."Rien à voir avec le fait que Jean-Claude Mendossa ait fait la campagne de l'UMP dans le 6/8, au moins sur son compte Twitter personnel... "Je l'ai vu une fois pendant la campagne, je ne le connaissais pas et on me l'a présenté. Mais ce n'est qu'il y a quelques semaines - alors qu'il avait déposé le dossier en novembre auprès de l'adjointe à la police municipale - que j'ai été prévenu du projet et qu'il est venu me voir. Je l'ai aussi écouté d'une oreille attentive parce que j'avais assisté à une assemblée générale du CIQ Rabatau où la présidente l'a remercié d'avoir pris les choses en main sur le stationnement, le bruit, les bagarres... Je me suis dit qu'il devait être un bon professionnel."
Des autorisations de l'État
Tout ceci est de toute façon "en stand-by dans l'attente des autorisations", dixit Jean-Claude Mendossa. Il s'agit cette fois-ci des feux verts nécessaires pour engager des travaux, dont le propriétaire du terrain est censé se charger. C'est là que le dossier prend une tournure beaucoup plus épineuse.Historiquement, la transformation en restaurant de ce blockhaus de la Seconde guerre mondiale a été faite hors de tout cadre légal. Fermé en 1988, il a été racheté dix ans plus tard par Jean Levakis, gérant de nombreuses sociétés immobilières et dont le nom était encore récemment associé au golf Borély. Au fil des années, les travaux se succèderont, au grand dam des riverains et de certains élus, notamment communistes, pour qui tout cela se fait "sans permis".
Des permis, il y en a pourtant bien eu. L'État, compétent à la place de la mairie en matière d'urbanisme car le terrain est situé dans le site classé des Calanques, a donné son accord... du moins jusqu'à un certain point. En 1998, un mur de clôture de deux mètres de haut est monté. Entrave "à l'accès au domaine public maritime", s'étonnent les riverains. Consultée par Marsactu aux archives municipales[1], la déclaration préalable de travaux a pourtant été signée par le secrétaire général de la préfecture, après avis favorable de l'architecte des bâtiments de France et de la commission départementale des sites. Seul l'Atelier du patrimoine de la ville de Marseille a, par deux fois, signifié son désaccord.
Dépollution bâclée
Rebelote en 2008, année où s'accélère vraiment le projet. Il s'agit cette fois-ci de retaper l'ancien restaurant : pose d'enduit sur les façades, changement des volets etc. Ce qui fut fait, factures de la Société de rénovation d'immeubles (appartenant à Jean Levakis) à l'appui. Le problème, c'est qu'il ne s'est pas arrêté là. Selon nos informations, il était en contact étroit avec les services régionaux du ministère de l'Écologie pour la dépollution du terrain, où se situait il y a un siècle la Manufacture des glaces et produits chimiques Saint-Gobain. Le site conserve de nombreux polluants, notamment des métaux lourds, qui nécessitent un travail en concertation avec les services de l'Etat. Peu scrupuleux, le propriétaire a fini par couler du béton, sans en aviser les services concernés et surtout sans en respecter les préconisations. En 2012, un candidat au rachat a renoncé devant l'ampleur des travaux de dépollution à réaliser, la première mouture étant loin d'être conforme. Contactée par nos soins, la préfecture des Bouches-du-Rhône n'a pas souhaité s'exprimer.Le "sarcophage" censé confiner la pollution (photo ci-dessus) dépasse en tout cas largement le coup de peinture présenté dans le dossier. En le compulsant aux Archives municipales[2], on s'étonne d'ailleurs de découvrir derrière la façade ce qui ressemble à une seconde demande de travaux : certains plans évoquent la "sécurisation de pieds de talus", des "apports de terre", une "plantation de pins", sur le lieu-même où ont été aperçus récemment les engins de chantier. Le formulaire rempli par Jean Levakis annonce même noir sur blanc la création de 12 places de stationnement.
Ces éléments ne semblent à aucun moment pris en compte dans l'avis des autorités, qui s'en tiennent à un "ravalement de façade". Le rapport d'instruction des services municipaux de l'urbanisme précise même "stationnement : inchangé". On peut s'étonner d'une telle légèreté dans l'examen de la part de la Ville, mais aussi des services de l'État. Si la totalité du projet avait été pris en compte, c'est en fait l'accord du ministre de l'Écologie qui aurait été requis.
Et maintenant ? "On lui a demandé de déposer une nouvelle demande, car ça peut être régularisable. Si ça ne l'est pas, ça ira devant le tribunal", assure Laure-Agnès Caradec, adjointe à l'urbanisme à la ville de Marseille. Depuis sa création en 2012, c'est cependant le parc national qui est compétent pour autoriser d'éventuels travaux mais surtout l'ouverture d'une activité nouvelle dans le cœur de parc (en l'occurrence un "bar musical"). Le dossier, bien plus fourni que ceux remplis en 1998 et 2008, devra passer devant le conseil scientifique avant accord du directeur du parc national.
Un associé de Campanella
Si le passif en matière de coups de pioche n'incite déjà pas à la bienveillance, l'identité des porteurs du projet ajoute une touche vénéneuse au cocktail. En 2008, trois mois après la validation des travaux de ravalement, une partie des parts de la société civile immobilière propriétaire du terrain sont achetées par Jean-Claude Pietrotti. Comme l'avait noté La Provence, il est mis en examen par le juge Duchaine - notamment pour extorsion de fonds et blanchiment en bande organisée - dans l'un des volets de l'affaire Guérini, ascendant Campanella.Pour compléter ce tableau certes impressionniste mais frappant, Olivier Alzine, gérant du Bazar, auparavant patron de La Maronaise, située un peu plus loin aux Goudes, est cité dans l'ordonnance de renvoi du récent procès Campanella. Il y est présenté comme "défavorablement connu des services de police". En 2010, il avait été interpellé dans le cadre du coup de filet sur le yacht où se trouvaient Gérald Campanella ainsi que Bernard Barresi et sa compagne. Son "seul tort a été de se rendre à Golfe-Juan au moment de l'opération", commentait La Provence lors de sa rapide libération. Son seul tort est peut-être ici de trop aimer la route des Goudes...
[1] Archives municipales de Marseille, cote 1231W2999. Retour.
[2] Archives municipales de Marseille, cote 1350W45. Retour.
Par Julien Vinzent, le 25 juin 2014
mercredi 25 juin 2014
Article :Mickaël Penverne / 20 MinutesMarseille, le 24 juin 2014, une boite de nuit en construction aux Goudes
Mickaël Penverne
samedi 21 juin 2014
jeudi 19 juin 2014
vendredi 13 juin 2014
mercredi 11 juin 2014
INVITATION ASSEMBLEE GENERALE DU CIQ DE LA MADRAGUE DE MONTREDON LA ROSE LA VERRERIE LE 28 JUIN A 10H
NOUS VOUS ATTENDONS NOMBREUX , VENEZ POSER VOS QUESTIONS A VOS ELUS SUR LES PROBLÉMATIQUES QUI VOUS PRÉOCCUPENT DANS LE QUARTIER
jeudi 5 juin 2014
lundi 2 juin 2014
LA CIRCULATION , ET L'ENFER CONTINU ...A QUAND LES SOLUTIONS POUR L'INTERET COLLECTIF
- UN PLAN DE CIRCULATION COUTEUX QUI N'A SERVI A RIEN ET QUI A AGGRAVE LA PROBLEMATIQUE DE CIRCULATION DE NOS QUARTIERS
- DES TRAVAUX A LA POINTE ROUGE, TROIS REFECTIONS EN 10 ANS ! POUR NOUS ENFERMER UN PEU PLUS DANS LA SOURICIERE.....
- DES TRAVAUX DEPUIS CE MATIN AU ROND POINT DE PASTRE, TROIS REFECTIONS EN 8 MOIS.!...
ET TOUJOURS ET ENCORE DES EMBOUTEILLAGES A N'EN PLUS FINIR, MÊME EN SEMAINE...
A QUAND LES SOLUTIONS D’INTÉRÊTS COLLECTIFS
QUESTIONS A POSER LORS DES PROCHAINES AG DE VOS CIQ
LE PREMIER LE 5 JUIN A LA POINTE ROUGE
jeudi 22 mai 2014
mercredi 21 mai 2014
mardi 6 mai 2014
COMMEMORATION DU 8 MAI : Monument aux morts Madrague de Montredon (Eglise de la Madrague) à 9 heures
Monsieur
le Maire
Monsieur
le conseiller général
Mesdames
et Messieurs les Présidents et représentants d’associations d’anciens
combattants,
Mesdames
et Messieurs les conseillers municipaux
Mesdames
et Messieurs les Présidents et représentants des associations
Mesdames,
Messieurs, membres du CIQ et habitants des quartiers
Il y a 69 ans le 8 mai 1945 l’Allemagne
nazie capitulait sans condition ; les efforts conjugués des forces alliées
et des résistances populaires nationales parvenaient enfin à écraser le
fascisme
Le 8 mai
c’est la victoires des peuples contre l’oppression, des patriotes sur
l’asservissement national,, sur la barbarie en Europe, en Asie, en
Afrique : morts, massacres, exterminations, destructions, volonté
délibérée de détruire l’humain ; jamais les forces hostiles au progrès de
l’humanité ne s’étaient livrées à un tel déchaînement de racisme, violence et
cruauté
Aussi, le 8 mai est une date
essentielle pour honorer et prolonger l’engagement de celles et
ceux qui refusèrent de se soumettre « l’espoir des hommes est leur raison
de vivre et de mourir » a dit André MALRAUX
Ces hommes,
ces femmes organisèrent et développèrent la résistance sous toutes ses formes,
ils avaient la volonté de jeter les bases d’un monde meilleur
« nous
sommes fait pour être libre, nous sommes fait pour être heureux » a dit
Louis ARAGON
Oui entre mai
1943 et Mars 1944 sur le territoire français encore occupé 16 hommes
appartenant à tous les partis politiques, à tous les syndicats, à tous les
mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France :
ils vont rédiger le programme du Conseil National de la Résistance intitulé
magnifiquement « Les jours heureux »
Ce
programme affirmait la nécessité d’un Etat fort détenant les principaux
leviers de l’économie et des finances,
il proclamait la nécessaire solidarité à l’égard des plus démunis
Un grande
partie de ces mesures furent mises en application à la libération et ont sans
doute permis de relever le pays, nous en bénéficions encore aujourd’hui
beaucoup ne le savent pas.
Ce
programme est toujours d’une fabuleuse modernité à l’heure de tous les reculs
sociaux que nous connaissons
Le 8 mai
1945 un vent de liberté et de progrès social souffle sur la France, les valeurs
de la République sont restaurées et réaffirmées : liberté, égalité,
fraternité mais aussi solidarité
Or un monde
meilleur n’est jamais acquis, : dans notre pays, dans le monde la
situation est source d’inquiétudes :
La
démocratie, la paix sont menacées
Le langage,
les actes de haine, de racisme sont trop souvent banalisés et ont pignon sur
rue dans les médias
Alors aujourd’hui disons ensemble « plus jamais çà »
et n’oublions pas
Nous et
surtout la jeunesse en France et dans le monde doit à sa façon défendre la valeur et la force des
idéaux et de l’engagement qui conduisirent à la libération de notre pays, aussi
en notre nom
Pour tous
ceux qui sont partis trop tôt en France
et dans le monde observons une minute de silence
Pour le CIQ de la Madrague de Montredon
Pierrette FOREST
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