Madrague de Mont Redon (1).
Nous sommes dans une époque d’utilitarisme, de rationalité étroite.Les « Lumières » ne sont plus ce qu’elles ont été.
Vouloir construire 300 nouveaux logements
dans ce cul de sac de communication terrestre, ouvrant sur la mer de
loisir, activités de pêche etc. comprises et intégrées, et les calanques
etc., c’est un témoignage d’ignorance profonde qui se veut rationnelle
économiquement, environnementalement, urbanistiquement.
C’est la même suite « logique » de la
fermeture (2) d’une usine et ses producteurs, de plus spécifique d’une
production relativement rare, et le même témoignage d’ignorance profonde
qui se veut rationnelle.
Ignorer la géographie et la vocation qui
s’est construite historiquement d’un lieu est, comme tant d’autres
choses, l’apanage d’une société plus attachée aux profits qu’aux besoins
humains. Dans ce cas particulier de La Madrague de Mont Redon, cette
ignorance est l’ignorance de la vocation d’un lieu qui est devenu la
vocation non seulement pour ce lieu lui-même, mais pour une large
population allant au-delà de Marseille, qui est une construction
historique locale de Marseille et dont la destruction par la spéculation
immobilière constituerait un grave dommage pour toute la ville et ses
habitants.
En appeler au bon sens c’est bien mais
insuffisant. Seule l’action de la population, de ses associations, de
ses élus lorsqu’ils prennent en compte cette réalité et agissent avec
elles, de la justice des juges et des avocats, peuvent éviter un
carnage. Des résultats ont été obtenus à confirmer.
Pierre Assante 24 mai 2015
(1) Pardonnez cette orthographe et cette appellation qui restitue son sens à ce toponyme (Mont Rond en provençal) et une certaine beauté à la sonorité d’un mot (Montre donc. Quoi ?).
(2) au lieu de la moderniser
1 commentaire:
déjà pareil il y a 50 ans
le pire est le depot de mante sur la plage face a l'usine
par temps de pluie un "jus" rouge: brun coulait dans la mer jusqu'à la verrerie !!!
arsenic ?
rien n'a été fait
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