Lettre de Mme Monique Touitou (présidente du CIQ) à M. Yves Moraine (Maire des 6ème et 8ème arrondissements de Marseille).
Monsieur le Maire Cher Monsieur,
Ce secteur de Marseille est recherché par les marseillais et les touristes.
Pourtant ce qui semble être aujourd’hui un élément du paysage urbain la poste n'existera plus!
Nous pouvons comprendre que la poste obéisse à des règles de rentabilité mais elle doit aussi répondre à une mission de service public.
En raison de la quasi impossibilité de se déplacer à cause des embouteillages continus, comment faire pour les familles et les personnes âgées du quartier.
Et que dire de ceux qui ne sont pas véhiculés et qui prennent les transports en commun.
Cette situation est intolérable.
Nous en avions discuté lors de notre dernière AG. Que pèsent désormais les positions des élus face à de telles décisions?
Nous vous demandons instamment d'intervenir pour que soit maintenu, au moins, un DAB.
Merci de nous en informer afin que les habitants, représentés par leurs CIQ soient avisés de votre intervention
Des suggestions ou des questions à adresser à la RTM ?
Envoyez-les par email à la votre CIQ (ciq.madrague@gmail.com) qui fera remonter à la confédération générale des CIQ de Marseille
Engagés au quotidien : un service de la ville de Marseille qui permet à chacun de signaler des problèmes de propreté (ordure ménagères au sol, dépôt interdit d'objets divers, conteneur plein...).
Mais aussi des problèmes de voirie (trou dans la chaussée, le trottoir, potelet arraché...)
Rien de plus simple : à partir de l'application de votre smartphone, prenez une photo et en quelques clics le signalement est envoyé.
Marseille : mais quelle galère entre Callelongue et Vieille-Chapelle !
C’était le 1er juillet dernier, peu après 16h. Un bouchon phénoménal s’étirait sur plus de 5km, entre Callelongue et Vieille-Chapelle
Par Antoine Marigot
Près d’un millier de véhicules était pris au piège du premier grand dimanche de l’été, sur la seule route qui dessert le bout du monde. Ils mettront deux heures pour sortir de la souricière, direction la ville et ses échappatoires.
Les nerfs à vif, dans une symphonie de klaxons, et une atmosphère chargée en gaz d’échappements, ils fulminent : "Mais quel bordel! C’est de pire en pire…" Et c’est justement parce que la situation s’aggrave d’année en année que les habitants, les associations, ont décidé d’alerter une nouvelle fois les autorités publiques. De son côté, le Parc national des calanques a lancé des concertations pour dégager quelques pistes et endiguer le problème. L’une d’elle fait son chemin, et porte sur les restrictions de circulation...
Pare-chocs contre pare-chocs, voilà près de dix minutes qu'ils n'ont pas parcouru le moindre mètre. Alors, ces Gardois sont sortis de leur voiture. Sur la pointe des pieds, une femme jette son regard dans cette interminable file de voitures, parfois en travers de la route. C'est sans espoir. Il lui faudra patienter près de deux bonnes heures avant de s'échapper du littoral sud marseillais. Du rêve de calanques au cauchemar de la circulation, il n'y a qu'un pas. Et il suffit de s'y pointer en été, un dimanche de préférence, pour le franchir...
"Tous les étés, on a la même problématique." Thierry habite sur le boulevard de la Grotte-Rolland, perpendiculaire à l'avenue de la Madrague-de-Montredon, l'une des scènes dantesques de ces bouchons estivaux à Marseille. "En général, ça commence lors des week-ends d'avril lorsque le beau temps arrive. Puis tous les jours de juillet et d'août", décrit-il. Avec, à chaque fois, la même procession de véhicules qui, du matin jusqu'en milieu d'après-midi rejoignent le bout du monde. "Au retour, dès 16 h, toutes ces voitures qui se sont engouffrées reviennent d'un coup. Et là commencent les premiers bouchons, les automobiles s'additionnent depuis les Goudes sur le seul axe de retour vers la ville, reprend Thierry.Au final, on a 900 voitures sur 5,5 km entre Callelongue et la fin de la Pointe-Rouge."
On en parle... sur Wikipédia !
Conséquence, les automobilistes tentent de s'échapper par la moindre voie qui quitte la route du littoral. Et reviennent fatalement au point de départ quelques minutes plus tard, pris au piège, "comme des poissons dans une nasse".
"C'est même écrit sur Wikipédia ! Dans la première phrase de la page consacrée aux Goudes il est noté :"L'affluence touristique est telle qu'il faut plusieurs heures pour y circuler en voiture le week-end".Quand les touristes viennent et vivent l'enfer sur la route, quelle image ça donne de Marseille ?", s'interroge Cédric, le voisin de Thierry.
C'est finalement au début du mois que les habitants, parfois réunis en association de santé ou en comité de quartier ont envoyé une synthèse à Claire Pittolat, la députée LREM de la circonscription concernée, et à Yves Moraine, maire LR des 6-8. La préfecture ainsi que "d'autres élus et décideurs publics" recevront par la suite ces mêmes informations et témoignages de Marseillais sidérés.
"J'ai écrit à la mairie et la Métropole. J'ai également informé le préfet et l'Agence régionale de santé. J'ai aussi échangé avec le ministère des transports dans la perspective de la Loi d'orientation sur les mobilités", nous indique la députée.
Pour Yves Moraine, "tous les sites extraordinaires de France et du monde connaissent cette même problématique. Mais cela ne veut pas dire qu'il faut s'y résoudre". Puis de rappeler qu'en 2014, il avait sollicité l'Agam, "qui n'avait pas donné de solution miracle, mais que des moyens palliatifs à moyen terme."
Or, dans ses conclusions, qui datent désormais de 2014, l'agence d'urbanisme de Marseille évoquait notamment la mise en place de navettes dédiées entre Pastré et Callelongue, ainsi qu'une restriction de la circulation avec contrôle d'accès. Et d'aucuns disent que la solution se trouve justement là...
Il débouchera sur la Pointe-Rouge, quid du Boulevard urbain sud ?
Il doit, d'ici 2022, permettre de rejoindre la Pointe-Rouge depuis l'échangeur Florian à Saint-Loup. Le Boulevard urbain sud débouchera donc dans les quartiers sud de Marseille, là où la circulation se fait de plus en plus difficile en été, le week-end de surcroît.
Pour certains, il sera un facteur aggravant. C'est le cas de nombreux habitants de la Pointe-Rouge et de la Madrague-de-Montredon, dont Cédric, qui vit à deux pas de l'avenue de la Madrague-de-Montredon où se concentre le gros des bouchons en été. "Le Boulevard urbain sud va forcément aggraver le problème : on a déjà une saturation sur le littoral et le Bus prévoit un afflux de milliers de véhicules supplémentaires. Ça va donc accentuer le problème. D'ailleurs, le slogan de la Métropole pour le Bus, c'est En route vers le littoral'. Tout est dit..."
Du côté de la Métropole, le son de cloche est tout autre... "Le Boulevard urbain sud va avoir un impact positif sur la circulation générale dans le secteur.Bien que difficile à quantifier, il est certain qu'il va faciliter l'accès vers la Pointe-Rouge avec une évacuation plus facile des flux venant du Sud." Puis elle nuance :"Il demeure tout de même la nécessité de réfléchir à un modèle d'accès faisant davantage de place aux transports en commun afin de décongestionner le trafic."
Restreindre la circulation: vraie ou fausse bonne idée ?
Et si l'accès au littoral sud devenait, à l'instar d'autres lieux, restreint? Une fermeture aux automobiles lors des pics estivaux de fréquentation, avec vignette résident et un ambitieux système de navettes? La question mérite d'autant plus d'être soulevée qu'elle a été évoquée lors des concertations du Parc national des Calanques (PNC), dont la dernière réunion s'est tenue le 29 mai en présence de différentes parties prenantes dont les comités d'intérêt de quartier, l'association Santé littoral Sud et des techniciens de la Métropole. "Il y a déjà ce consensus : ne pas ajouter de voie de circulation ni de parking entre la Madrague et la Vieille-Chapelle", indique Michel Cuchet, membre du conseil économique et social du Parc des Calanques, avant d'entrer dans le vif du sujet: "Il a été discuté de la nécessité d'instaurer une interdiction de la circulation à la Madrague-de-Montredon pour les non-riverains, comme ça arrive à Sormiou. Ça devient de plus en plus nécessaire car l'attractivité du Parc des Calanques fait que désormais, les gens viennent en toutes saisons."
"J'ai rencontré le directeur du Parc national des Calanques cette semaine et il se confirme qu'il n'y a pas de solution miracle", nuance Yves Moraine, le maire des 6-8, par ailleurs "conscient que la situation passe parfois du difficile à l'insupportable", comme en ce début d'été. "Il a donc été évoqué de restreindre un moment la circulation sur cette route. Mais là, il se pose quatre questions !", martèle l'édile. "À partir d'où? Pour qui? Comment ? Et en quelle saison? J'ai donné mon accord au directeur du PNC pour que le débat soit ouvert autour de ces questions-là."
Pour la Métropole,"l'idée de fermer le trafic certains jours d'été constituerait une forte restriction à la liberté de se déplacer, qui serait sans doute très contestée. Elle pourrait être envisageable uniquement si une vraie alternative, à savoir des navettes à très haute fréquence ainsi que des parkings relais, était à l'étude".
Alors, faute de grandes ambitions à long terme, il reste ces "aménagements de voirie légers", dixit les services de la Métropole, dont l'étude est en cours "avec la mairie des 6-8". Mais aussi une présence policière pour tenter de fluidifier la circulation. "J'ai sollicité le maire de Marseille et il m'a appuyé pour qu'en fin de journée, des policiers filtrent le flux de circulation en neutralisant le feu tricolore", indique Yves Moraine. Qui ressort son projet de "sentier des douaniers à la marseillaise, qui irait du David jusqu'à Callelongue. Le Parc l'a retenu et va le pousser à fond. Car les gens n'arrêteront pas de prendre leur voiture si on ne leur propose pas une solution."
S'agit-il de l'annonce de stationnement payant ? • Notification de notre CIQ à la PSQ (Police de Sécurité au Quotidien) : Le mardi 12.06.2018 aux alentours de 11 h 30, les véhicules appartenant en majorité aux riverains ont été verbalisés par la police municipale dans le boulevard Mont Rose, quartier Madrague de Montredon. Il ressort d'une étude réalisée par la ville et le parc national des calanques, pour l'accès au parc, que le quartier se trouve en déficit important d'aires de stationnement destinés aux riverains. Nous demandons aux forces de l'ordre l' indulgence afin que nous puissions trouver une solution avec les services compétents. • Lettre de Mme Danielle Lombard (présidente du CIQ Montredon) adressée à M. Yves Moraine (Maire des 6ème et 8ème arrondissements de Marseille).
Monsieur le Maire,
En plus d'une circulation intense et anarchique, voilà les dernières directives appliquées dans le quartier de Montredon. Il ne fallait plus que cela dans le quartier, pour compléter la saison d'été, nous sommes vraiment ciblés cette année, mais pas dans le bon sens.
Les Résidents sont excédés par ce manque de logique de la part des pouvoirs publics... Depuis plus de 20 ans, une tolérance de stationnement était accordée devant les villas, sur le large trottoir. Du jour au lendemain, sans prévenir, verbalisation totale... Une hécatombe de PV - 135€.
Deux solutions s'imposent : Pour plus de clarté, soit mettre un panneau, d'interdiction, ou créer des alvéoles de stationnement très utiles, car les riverains en période estivale, ne peuvent plus se garer.... Cette verbalisation spontanée, à mon sens, est un abus de pouvoir....
Hormis, les inconvénients diurnes et nocturnes, que les riverains subissent chaque année, vient s'ajouter ce désagrément sur lequel, il faut se pencher sérieusement et accorder une vision particulière, basée sur " l'indulgence" notamment, sur les PV distribués.
En espérant que ma requête, retienne toute votre attention,
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Maire, mes respectueuses salutations.
Après avoir été contacté par plusieurs CIQ (dont le notre), voici la réponse de M. Yves Moraine, maire des 6ème et 8ème arrondissements de Marseille : Monsieur ou Madame le/la Président(e), Vous avez été plusieurs à me saisir des sévères difficultés de circulation en sortie de notre Littoral Sud en particulier les samedis et dimanches en fin de journée lors de la période estivale. Après m'en être entretenu avec le Maire de Marseille, j'ai pu obtenir : - La présence de la Police Municipale les samedis et dimanches à partir de 16 heures avec pour objectif essentiel de fluidifier la circulation (plutôt que la verbalisation). - La réalisation d'une étude technique rapide permettant d'envisager des aménagements de voirie simples et peu couteux de nature également à fluidifier la circulation; Dans cette optique, j'ai tenu sur les lieux une première réunion technique en présence des responsables de la voirie de la Métropole, de la Police Municipale et du bataillon des Marins pompiers ce mardi 10 juillet . Une première proposition d'aménagement de la Pointe Rouge devrait m'être faite au début du mois de septembre afin que je puisse vous la présenter dans la foulée avec la réalisation des travaux au courant de l'hiver. Dans l'attente,
Je vous prie de croire, Monsieur ou Madame le/la Président(e), en l'assurance de mes sentiments les meilleurs.
Marseille : déjà l’enfer estival à la Madrague de Montredon
Relayée par le comité Santé littoral Sud, l’image des bouchons enregistrés dimanche 1er juillet de 16 h à 22 h sur la route des Goudes, dans le quartier de Montredon (8e), illustre tous les dangers qui découlent de cette congestion : "En plus des questions de santé publique liées à la pollution, c’est désormais la sécurité publique qui est en cause car les services de secours seraient dans l’incapacité d’accéder ou retardés pour porter secours aux accidentés ou malades", note le comité qui interpelle les pouvoirs publics sur "le manque d’anticipation du succès croissant de la fréquentation du parc des calanques."