
Les résultats de tous les tests ont été délivrés sur place et expliqués en détail aux habitants : pas de présence d'H2S, ce gaz qui nous faisait si peur, ou en tout cas pas hier soir. En revanche une présence anormale de souffre dans l'air a été confirmée par les marins pompiers a des doses non immédiatement nocives mais dont les effets sur la santé en cas d'exposition prolongée sont plus problématiques. Ces effets peuvent correspondre aux symptômes constatés dans nos quartiers (diarrhées, nausées, irritations des yeux et des voies respiratoires).
Par ailleurs, nous avons appris par les agents de la Seram que la diffusion de souffre dans les canalisations d'eaux usées constitue un facteur aggravant de la diffusion du gaz H2S.
Les pompiers nous ont indiqué qu'ils prendraient contact avec l'usine Legré Mante afin d'obtenir d'éventuels éléments d'explication sur les émanations de souffre, sans pouvoir affirmer toutefois que la source des émanations est l'usine. Un sondage similaire de la qualité de l'air sur le domaine de l'usine a été évoqué.
La Seram était aussi aussi présente lors de cette opération et a confirmé les résultats du contrôle des canalisations. Elle poursuit ses contrôles périodiques à l'aide des instruments de mesure installés en plusieurs points de la Madrague et nous a informé procéder, demain vendredi matin, à un contrôle complet de l'exploitation de la sation d'épuration de l'usine Legré Mante.
L'absence de danger immédiat est rassurante et constitue une première information réclamée par les habitants depuis deux semaines. Mais la source de l'odeur pestilentielle n'est toujours pas identifiée, l'air que nous respirons reste trop chargé en souffre. Et les pics suffocants ont déjà repris depuis 20h00.
L'enfer continue.
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