Depuis une quinzaine de jours, les habitants du quartier sous la Rose vivent dans des effluves mal odorantes inouïes et surtout ressenties la nuit. La Seram, pourtant mobilisée et présente dans le quartier cette dernière semaine, semble pour le moment sans solution.
Dernière alerte en date, la nuit de samedi à dimanche où quelques habitants ont passé deux heures, entre minuit et deux heures du matin à expliquer, sur place, au cadre de permanence de la Seram une situation qui devient explosive. En plus de ne pouvoir dormir tellement les odeurs sont puissantes, les habitants se plaignent de nausées et maux de tête. Outre les nuisances olfactives, les gaz émis génèrent-ils des risques de santé? L'inquiétude grandit et tous les troubles de santé sont désormais suspects dans le le quartier.
La situation est elle crée par la canalisation sous-terraine écrasée (et non réparée depuis 10 jours) au niveau du 101, par des dégazages 'sauvages' à l'égout de l'usine du quartier, ou par une surcharge du réseau qui supporte de moins en moins les nombreuses nouvelles constructions en amont (Les Goudes notamment)?
D'après nos échanges avec la Seram, les investigations menée à ce jour ne fournissent aucune réponse sur l'explication de ce fléau, à moins que la réponse ne soit ailleurs et plus difficile à maitriser pour le mainteneur du réseau qu'est la Seram.
Le CIQ interpelle donc les autorités en charge des investissements sur le réseau d'assainissement et les élus qui portent ces sujets pour une action urgente: si des investissements sont nécessaires pour réparer une canalisation ils doivent être réalisés, si un pollueur dégaze dans l'égout ou à la mer, il doit être stoppé. De surcroit, si un risque sanitaire existe, les populations doivent être informées.
Ce sujet, comme celui de la circulation, alimente la question du développement immobilier de nos quartiers qui semble pré occuper nos élus. Qu'en est-il des nécessaires infrastructures qui devraient les accompagner?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire